lundi 29 juin 2020

Des voyages immobiles *** 1/2

Une impression bizarre se crée au fur et à mesure qu'on écrit une critique, qu'on décortique le contenu d'un roman. Mentalement, on tourne les pages qu'on a lues, on entend le froissement discret du papier. Mais peu à peu, tout en respectant l'écrivain et son histoire, on commente un récit qui ne le concerne pas. D'où notre facilité à poursuivre notre cheminement en se servant d'éléments déjà écrits. On parle du roman de Monique Juteau, Le marin qui n'arrive qu'à la fin.

Toujours sous l'emprise d'une situation mondiale peu encourageante, on a lu un ouvrage tant soit peu divertissant. On voudrait que notre esprit soit tout au livre qu'on savoure mais ce n'est pas simple. Cependant, ce récit présenté sous des aspects à la fois graves et primesautiers a réussi à s'imposer à notre mémoire distraite. On va tenter de faire une incursion dans ce qui nous semble libérateur en cette période invraisemblable. L'histoire, divisée en trois parties, nous fait faire la connaissance de Rémi Bergeron, jeune homme à tout faire, comme il le mentionne lui-même dans un message électronique adressé à un éventuel employeur. Il se cherche un travail, ne sachant trop à quoi s'occuper. Il échoue à tous les emplois qui lui sont offerts par souci de perfection agaçante et de profonde anxiété. Ce jour-là, installé sur son balcon, il attend une réponse favorable à son annonce. C'est une « dame domiciliée à Ottawa [ qui ] requiert ses services aujourd'hui même. » Cette femme semble âgée, sa voix tremble. Résidant à Gatineau, Rémi n'hésitera pas à chevaucher son vélo puis, sonnera bientôt à la porte de Madame DB, octogénaire. Les deux s'entendront, mais que de propos décousus lui tiendra Madame DB, qui, nous le saurons plus tard, se nomme Doris Bordeleau. Cousine de Suzanne Dubois, mère de Michel et de Martine, celle-ci enseignante universitaire angoissée qui, avec un humour réaliste, trace des portraits à la fois caustiques et tendres de ses étudiants en poésie. Madame DB est une fantaisiste qui a toujours rêvé de devenir capitaine d'un bateau, encouragée par son père, qui, en temps et heure, avait approuvé son choix. Parvenue à un âge mémorable, sa vie s'est bâtie sur un rêve illusoire, qu'elle confiera à Rémi Bergeron, qui manifeste à son égard un comportement affectueux, prêt à répondre à ses demandes, qu'il juge généreusement farfelues. Elle souhaite que Rémi retrouve sa cousine Suzanne qu'elle a perdu de vue « depuis une éternité ». Elle prétend que cette dernière habite L'Islet-sur-Mer. Mémoire déficiente de Madame DB, qui sème le doute dans l'esprit conciliant de Rémi envers sa cliente. Enfin, elle désire que son homme à tout faire l'aide à accomplir ce dernier vœu.

Au cours de cette rocambolesque fiction, allant d'une région à une autre, la parole sera donnée à Julien et Zak, fils de Michel Dubois. Chassé-croisé de protagonistes atypiques, agrémentant cette histoire familiale de " fuckés ". Georges, dit Lemarin, au grand dam de sa mère, Doris Bordeleau, n'a jamais été tenté par la marine. Il est résolument terrien. Julien, de retour du Mexique, a quitté un amoureux qu'il compte bien retrouver. Zack, excessif, ne vit que pour le cinéma, essayant de finaliser un intarissable court-métrage. Autre personnage singulier dont nous saurons peu, mais le peu s'avère parfois essentiel, un étudiant en médecine, Doc-Mathieu, maniaque et silencieux. Ami des deux frères, Julien et Zak. Amateur d'opéras de Wagner. En temps nécessaire, quelques-uns iront de leur grain de sel contestataire. C'est Martine, en année sabbatique, cinquantenaire, ménopausée vulnérable, qui, usant de propos ironiques, s'inspirant du déclin de sa mère, dépeint le tragique parcours des gens âgés, leur décrépitude physique et mentale, jusqu'à leur décès. C'est peut-être pour cette raison poignante que Martine s'accroche aux hommes qu'elle croise, éprouvant pour eux un sentiment complexe qu'elle dénature, le comparant à l'amour qu'elle recherche en même temps qu'elle rejette.

La conclusion de cet émouvant roman nous est restituée par les voix fatalistes des uns et des autres, comme s'il était possible de rêver encore dans une société incompatible avec les femmes et les hommes marginaux qui se libèrent de quelques-uns de leurs secrets. De leurs regrets innommés pour s'être complu dans une " petite vie " impossible à recommencer, symbolisée par le rêve de Madame DB : devenir capitaine de bateau. Même sa mort s'encombrera de la présence d'un mystérieux marin qui veut l'emporter loin de sa famille, ce que son état inconscient refuse, se débattant à contre-courant de ses anciens échouements. Histoire touchante qui nous révèle combien l'existence de certaines et certains d'entre les vivants mérite une ampleur d'éventail ouvert sur le large d'un océan imaginaire. Bien qu'un bateau, le 1931, remise en cale sèche près de Montebello. Monique Juteau, écrivaine imaginative, a su murmurer à notre oreille enfin attentive, que le bonheur se divise lui aussi en trois phases. L'enfance, la maturité, la vieillesse et ses aléas irréparables. On lui en sait gré.


Le marin qui n'arrive qu'à la fin, Monique Juteau
Éditions Hamac, Montréal, 2020, 200 pages

lundi 15 juin 2020

Mères et femmes éprouvées *** 1/2

Il semblerait que le monde s'habitue à ses nouvelles orientations. À un comportement difficile à gérer. Ne manque qu'un renouveau dans sa manière de s'exprimer. Les regards suffisent, on y lit la peur, la méfiance, aucune résignation. Ce qui signifie que la vie sous condition s'avère une réconciliation possible avec la planète Terre. On commente les nouvelles de Nathalie Théocharidès, Nos cœurs torréfiés. 

Au risque de redonder, chacune et chacun connait notre inclination pour ce genre particulier que sont les nouvelles. Surtout quand elles sont bien ficelées, écrites sans concession, les sentiments manœuvrant les protagonistes dans un moment de leur existence que nous pouvons nommer fatalité. La clarté parfois onirique de l'écriture les porte à un niveau exceptionnel qui appartient à l'écrivaine, à l'écrivain, nous apprécions le travail patient qu'exige un texte court de qualité. Avec un véritable plaisir, on a lu et relu les fictions de Nathalie Théocharidès qui, d'emblée, nous ont conquise. Contrairement à quelques-unes de ses pairs, elle ne se replie pas dans le non-dit, ni ne suggère, elle arpente de plain-pied les chemins broussailleux de l'existence, essaimés d'épines qui blessent et, parfois, tuent. Situation tragique de la première nouvelle qui ouvre durement ses vannes, nous avertissant que tout acte humain s'avère redoutable quand le désir immodéré le dirige. Une mère prend en main l'avenir de son fils adolescent qui, accidentellement, a étranglé sa copine. Terriblement réaliste, cruel, ce texte met en lumière la capacité d'une femme, mère-louve, à protéger son enfant désemparé face à un événement inconsidéré. Le point de congélation. Si l'ensemble du recueil met en évidence le rôle des mères, elles viennent aussi d'ailleurs, valeureuses immigrantes dont l'instinct maternel, celui des entrailles, n'a jamais démenti sa force, ni sa tendresse. Amère patrie ou la joie d'un père qui offre, à  Noël, une paire de patins à ses enfants et à sa femme. Carmela est furieuse que son mari ait commis une semblable dépense alors qu'ils peinent à payer l'essentiel du quotidien. Pendant trois jours, elle tiendra tête à Carlos qui, lui, s'adapte peu à peu au bien-être discutable de son nouveau pays... En quelques pages, ce qui n'est pas rien, une autre nouvelle, L'impact, résume la douleur inguérissable de parents dont la fille a été tuée dans un accident. Nous les verrons arpenter cahin-caha leur existence nourrie du souvenir impérissable de Laurie. Ses deux frères se marient, les enfants naissent. La " chute " nous a surprise, rappelant une catastrophe ferroviaire dans la petite ville où Laurie avait perdu la vie. Témoignage du temps qui passe sur le drame décimant une collectivité ou un individu, la douleur, si elle se lisse, n'en reste pas moins amère. Illumination nous ramène à une mère et à l'amoureux de sa fille, Léonie. Les deux sont adolescents, étudiants, l'âge où les certitudes les font fondre en larmes quand elles se fendillent de tous côtés, ce qui arrive à Anatole, délaissant Léonie endormie pour rejoindre la mère de celle-ci sur la plage. Exaspérée par la désinvolture étudiée du jeune homme, elle le met au pied du mur, tout en évoquant le père de Léonie, son passé avec cet homme décevant qu'elle a quitté, emportant leur enfant avec elle. C'est peut-être la nouvelle la plus légère, la complicité involontaire de la mère s'alliant à l'attitude du garçon intelligent qu'elle découvre, au détriment de Léonie plus superficielle. Tels une vague, les récits vont de marée haute à marée basse, l'humour décape. L'écriture prosaïque captive. Malgré la tension exacerbée jusqu'à la frustration que subissent certains personnages, mères et enfants, on a souri à la lecture de Mentor. Catherine, cinquantenaire, aux prises avec une ménopause encombrante, qui régit son corps et ses humeurs, retrouve dans le métro un ancien professeur pour qui son admiration était sans bornes. Silencieusement, elle décortique ses souvenirs, étudiante autrefois subjuguée par l'intelligence et le savoir de l'universitaire. Elle ne pourra qu'être désappointée par le bellâtre qu'il est devenu, ne comprenant pas pour quelles raisons elle lui a voué un sentiment trouble duquel, habile, il a profité. Abusé, serait plus véridique. La conclusion de ce constat est jubilatoire !

La fiction éponyme Nos cœurs torréfiés, qu'on a l'impression d'avoir lue, ou bien est-ce dû à la thématique plus convenue, nous fait faire la connaissance de Jean, musicien émérite, qui a vécu de longues années avec Hélène, architecte reconnue. Jean se contentait du bonheur quotidien alors qu'Hélène s'était soudainement ennuyée de leur succès, de leur vie aisée. Elle lui annonça qu'elle rêvait de voyager seule et loin. Ce qu'elle fit pendant neuf mois. Au retour, plus rien n'allait entre eux, l'absence ayant fait son œuvre évolutive. Séparés, c'est un objet qu'Hélène a emporté qui va raviver son souvenir. Jusqu'au jour où Jean apprendra la mort de cette femme aimée. Longue et nostalgique nouvelle qui remue ce qu'il y a d'ensommeillé dans un esprit autrefois épris peut-être d'un idéal. La déception a souvent besoin d'un prétexte évocateur, aussi futile soit-il...

On ne révèlera pas tous les textes occupant le recueil. Dans la même veine réussie, on ajuste nos impressions de lectrice qui s'est laissée aller au rythme réconfortant de récits poignants de femmes, de mères, qui attendent beaucoup de leur progéniture. Beaucoup voulant dire, capter les choses ordinaires qui composent une existence. Comme cette vieille femme qui attend que son fils vienne lui souhaiter la fête des Mères. Titre soulignant l'angoisse, la fragilité d'une mère qui n'a plus que la solitude pour décanter son passé. Humiliée par un mari manipulateur, mortifiée par un amant aventurier, elle s'envole par la fenêtre ouverte pour soulager ses déceptions sentimentales et filiales. Une des rares nouvelles qui laisse le choix d'imaginer bien des fins probables à cette femme envers qui on a ressenti une réelle compassion.

Nouvelles qui nous ont enchantée malgré la teinte grise, parfois noire, de leur teneur. Un premier recueil mettant en relief les nécessités du cœur humain, celui plus spécifique des mères. Une remarque obligeante, l'écriture presque chirurgicale, parfois jusqu'à la froideur, s'amalgame avec une heureuse précision à la personnalité souvent malmenée de ces femmes sur le point de vaciller, mais qui se relèvent toujours, quitte à briser un morceau de leur cœur quand l'amour, tendre ou révolté, déboule, finit par les apaiser...

 
Nos cœurs torréfiés, Nathalie Théocharidès
Leméac Éditeur, Montréal, 2020, 133 pages

lundi 1 juin 2020

Une ville pour soi et pour tous *** 1/2

Durant cette période uniforme que nous traversons, contrainte à moult obligations, on donne une importance inestimable aux petits bonheurs qui fomentent notre quotidien. On se rend compte de l'inattention dont on banalisait nos habitudes, nos gestes, nos paroles. Aujourd'hui, la saveur l'emporte sur la fadeur, celle-ci occultant souvent le plaisir de vivre, simplement, sans soupir, ni lassitude. On commente le numéro 141 de La revue XYZ de la nouvelle.

Montréal est à l'honneur dans ce dernier opus, réunissant neuf nouvellistes du Québec et d'ailleurs. Présentés et dirigés par André Carpentier et Christine Champagne, les textes s'apparentent à une ville imaginaire, utopique. Hétéroclite. Un choix diversifié qui nous a permis de flâner dans un Montréal séducteur à chaque heure. Comme dans tout collectif, certains récits nous ont émue plus que d'autres, nous ont dispensée de tout jugement, chaque sensibilité étant particulière.

Avec grand plaisir, on a savouré le texte de Denise Brassard, La dolce vita, qui ouvre le recueil. Balade nocturne que propose l'écrivaine, plein feu sur la chaleur humide, sur les terrasses où il fait bon déguster un apéro avant de souper. L'amoureux ou l'amoureuse se prête à ce dilettantisme avec joie, sauf quand la narratrice doit subir la mauvaise humeur de son compagnon. Elle s'éloigne et nous invite dans une revisite de la ville qu'elle a aimée « comme une mère ». Elle marche et se souvient. Atteint le carré Saint-Louis. Devant la fontaine, elle évoque le film de Federico Fellini, agit comme l'héroïne. Pour son plus grand bien physique et mental dans la nuit caniculaire. Assouvissant son audacieuse aspiration qui fait d'elle « la seule créature vraiment libre. » On s'est penchée aussi sur la nouvelle de Jean-Paul Beaumier, Les tulipes, subtile, murmurée, effleurée. Un homme oscille entre son amour pour Québec, sa ville à lui, et le désir de rejoindre sa compagne à Montréal. Tout prétexte est salutaire pour lui éviter de précipiter sa démarche, mais le fait de vendre son appartement se transforme soudainement en une corvée épuisante. Entre Montréal et Québec se joue son destin, l'écrivain décryptant les inconvénients attribuables à une intense et nocive circulation. À Québec, sa conjointe l'attend mais a-t-il pris la bonne décision alors que dans le coffre de sa voiture les tulipes, prévues pour la vente de son appartement, se meurent ? Symbole de l'avenir qui les attend tous deux, les intentions du narrateur nous faisant frémir quand il affirme qu'il aurait dû se débarrasser des fleurs. Le texte signé Christine de Camy, Une île, nous confronte au regard d'une femme âgée, qui habite une petite ville française, sur un Montréal idéalisé où sa fille doit retourner dans les prochains jours. Le fleuve, les murales, les librairies, la Grande Bibliothèque, ses artistes, chanteuses et chanteurs, qu'elle imagine avec émotion. Les saisons, été, hiver, « tout lui semble démesuré », alors que sa fille se rallie à sa propre fille qui a choisi de vivre à Montréal. La vie passe, un jour est-ce la fille de la vieille femme qui, à son tour, fabulera sur une ville inconnue ? David Dorais nous offre un Montréal sensuel, prévisiblement érotique. Un écrivain donne rendez-vous à son correcteur linguistique dans un lieu insolite que ce dernier ne soupçonnait pas. Un bar de danseuses. Super Sexe, qui titre les intentions livresques du nouvelliste. Ce rendez-vous professionnel, au départ bien intentionné, s'assombrira quand son compagnon le quittera brusquement, le laissant aux mains expérimentées d'une danseuse qu'il lui recommande pour ses délicieux services. Ce aspect de Montréal, lieu inusité, mystérieux aux yeux de certains, perçu par ceux qui le fréquentent, en parlent peu ou prou. Peut-être est-ce par pudeur que l'écrivain a préféré énumérer les bienfaits érotiques de la danseuse, en termes symboliques, tellement vraisemblables. La ville prend la mesure du sexe féminin exhibé sur un homme, lui-même révélé à ses failles, semblables aux fêlures qui surgissent d'un fait inoubliable.

On tourne les pages, signifiant qu'on visite chaque quartier, que concocte la plume virtuelle de celle ou de celui qui s'en est donné à cœur joie pour créer une ambiance onirique. La nouvelle de Jeanne Crépeau, Des fois, la nuit, nous entraine dans une fête donnée en l'honneur d'une amie, aujourd'hui décédée. Puis la mémoire se disloque dans un appartement imaginaire où des portes s'ouvrent, se ferment, au fur et à mesure que la narratrice, jeune et moins jeune, se rappelle les petites folies que nous commettons à tout âge et qui, plus tard, nous font rire, sans trop savoir pourquoi. Une saveur, un parfum, des pleurs, des éclats de rire, sont parfois la cause attendrie de ces exagérations avant qu'un incident imprévisible nous ramène à notre point de départ. On peut presque affirmer, sans faire de favoritisme littéraire, que cette divagation esthétique nous a le plus touchée. Sans discriminer pour autant la majorité des fictions qui l'entourent. Tels les récits d'André Carpentier, arpentant des décennies, une bille au creux de la main, de Jean-Pierre April, de qui on aime tant les contes. Originalité closant le recueil, Montréal perçu en images signées Martine Rouleau. Ce sont les deux responsables de ce numéro printanier, André Carpentier et Christine Champagne, qui ont pris l'initiative de ce clin d'œil photographique, comblant celles et ceux qui préfèrent des impressions visuelles. Un angle fragmentaire suffit pour attiser une part ensoleillée ou ombreuse d'une cité qui nous est inconnue...

La rubrique " Thème libre " donne la parole à trois nouvellistes dont la diversité nous a charmée. Trois textes intenses qui ont trouvé matière suffisante à nous faire réfléchir sur la fragilité de notre existence. Sur la vanité du refus de vieillir, sur la solitude qui en résulte. Sur le travail des artistes jugé superfétatoire. Dans la section " Intertexte ", on salue le retour de Michel Lord qui nous fait faire la connaissance de l'écrivaine discrète Yvette Naubert. Témoignage parachevé par la touchante complicité de Hélène Rioux, Yvette Naubert étant un membre de sa famille.

C'est un excellent et vivifiant numéro qu'on a pris plaisir à lire en ces temps difficiles où Montréal, provisoirement déserté, doit se reprendre en main, se réinventer, se montrer, telle la ville dépeinte avec générosité par neuf écrivaines et écrivains qui, réalistes ou illusionnistes, ont mis en scène des instants intimes, révélateurs, de la ville constamment ambivalente...


La revue XYZ de la nouvelle, numéro 141
Préparé par André Carpentier et Christine Champagne
Montréal, 2020, 102 pages